Médecine tibétaine

La médecine tibétaine est essentiellement basée sur la philosophie et psychologie bouddhiste selon laquelle les sources de toute existence et non-existence sont l’esprit et les 5 éléments: l’eau, l’air, la terre, le feu et l’espace. L’esprit est considéré come la base car, chaque existence et chaque instant dépendent de son mouvement, il est le créateur de phénomènes externes et internes.

L’esprit et les cinq éléments manifestent dans une forme d’énergie et des matières en trois aspects: le corps, l’énergie et l’air que, dans le corps humain, sont reflétés sous une forme de trois humeurs et d’énergie qu’on appelle l’Air (tib: rLung ou Loung), Bile (mKhrispa) et Flegme (Badken). Ces humeurs sont les quintessences de l’énergie qui coule en nous sans cesse. Nous somme en bon santé quand ces trois principaux sont en équilibre et en harmonie. Et, quand ces trois humeurs sont déséquilibrées le santé l’est également.

Le traitement: Désordres constitutionnel et psycho-pathologique sont traités avec un regard sacré par des traitements diététiques et comportementaux, les remèdes avec des minéraux, plantes médicinales, avec des thérapies externes, traitement spirituel, médiation, yoga tibétain etc. Afin de remmener l’harmonie, l’équilibre et restaurer le trois humeurs.

Le pronostic:

Toutes les maladies peuvent être divisées en maladies dépendantes causées par le karma du passé, et la maladie imaginaire causées par des démons, en maladies absolues de cette vie et en maladie apparentes. On les considère, respectivement, comme non traitable, traitable au moyen rituels, traitable seulement par médication, et sans nécessité de traitement, parce qu’elles se guérissent spontanément.

Durant ce voyage nous découvrons l’ensemble de pratiques que la médecine tibétaine nous propose.

• Nous irons à la rencontre des amchis avec qui nous irons à la récolte des plantes médicinales en montagne.
• Nous assisterons à une pratique chamane (oracle)
• Nous irons à la rencontre d’un astrologue
• Nous participerons à divers pratiques religieuses qui contribuent à l’équilibre de la personne dans son ensemble.

C’est un voyage hors sentier battu pour visiter des sites mythiques tels que les ermitages de Khaspang et de Gotsang où vivent une petite dizaine de moines coupés du monde pendant trois ans, trois mois et trois jours « en quête de soi ».

Nous dormirons plupart du temps chez l’habitant pour vivre au rythme de vie locale.

Une partie du bénéfice de ce voyage sera versé au projet de soutien pour la sauvegarde de cette pratique pour que les soins demeurent accessibles, qu’elle soit une option de santé de qualité, particulièrement pour les communautés rurales.

Le festival monastique dans l’Himalaya

Les festivals monastiques au Ladakh sont organisés pour commémorer la fondation d’un monastère, l’anniversaire de son chef lama, des événements saints ou majeurs du bouddhisme tibétain. Ils sont également vécus comme un moment de divertissement et de rencontres. Les villageois viennent y assister parés de leurs plus beaux costumes, faisant de chaque festival un carnaval de couleurs.

Les danses de Chham, danses sacrées fortement chorégraphiées, sont le cœur de chaque festival monastique. Un groupe de lamas résidents élus vêtus de robes de brocart exécutent ces danses dans la cour du monastère. Tous portent les masques représentant les diverses divinités que l’on peut voir dans le « Gon Khang » (lieu consacré aux Gardiens dans chaque grand monastère). Certains peuvent même représenter certains épisodes historiques de fables tibétaines.

Objets rituels à la main, accompagnés par le heurt de cymbales, le boom des tambours, le son mélodieux du « shawm » et la résonance profonde des trompes, les lamas font le tour du mât central de la cour monastique dans une sorte de danse et de mime solennels.

Les rites et les cérémonies du festival sont conduits par le « Rimpoche », lama incarné du monastère. Celui-ci occupe un trône en hauteur situé sous une sorte de véranda sur le côté de l’esplanade rectangulaire ; les autres moines sont assis de chaque côté du trône, selon leur rang hiérarchique. Sous la direction du Rimpoche, ils récitent des mantras associés aux divers épisodes des « Chhams » pour que les fidèles comprennent la signification religieuse des danses.
Puis, avec l’apparition des danseurs masqués, ceux-ci vont pouvoir se familiariser avec les divinités qu’ils doivent rencontrer pendant la période de 49 jours (période entre la mort et la renaissance) appelée « Bardo », avant de renaître selon leur karma dans l’une des six formes de l’existence…

Rishikesh

Bien qu’elle prétende être la “capitale mondiale du yoga” – depuis le passage des Beatles dans les années 60s – Rishikesh est une ville relativement calme et insouciante. Située sur les deux rives du Gange, elle est parsemée d’ashrams et de centres de yoga. À proximité du plus ancien temple, le Bharat Mandir, se trouvent les ghats, les marches au bord du Gange.. Assister à la cérémonie des prières aarti sur les ghats au coucher du soleil, lorsque les fidèles font des offrandes, est une expérience exceptionnelle.

Le Gange

Pour les hindous, le Gange est la source éternelle de nourriture terrestre et spirituelle. Ce fleuve sacré trouve ses origines dans les magnifiques contreforts de l’Himalaya. La légende raconte, que le roi Bhagirath aurait passé plusieurs années en profonde méditation pour faire descendre la déesse Ganga sur la terre. Le dieu Shiva, qui a fait de l’Himalaya sa retraite, en a accueilli les eaux dans sa chevelure afin qu’elles ne fracassent pas la terre en tombant trop puissamment…

Sandrine

Praticienne en Ayurvéda et professeur de yoga, Sandrine s’est formée en France et en Inde. Elle donne des cours à Tours et en Haute Savoie pour tous publics. Attachée au partage de la culture du yoga et de l’Ayurveda, elle a crée l’association Happyogi et organise des cours, ateliers, séjours et voyages autour du yoga et de l’ayurveda. Elle a déjà accompagné des groupes au Kérala.

Shivani

Votre professeur de yoga :
Stéphanie enseigne dans le nord Gironde depuis 8 ans à un public large enfant, adultes, futures mamans. En complément de la formation FFHY, Son parcours l’a également conduite à suivre l’enseignement de Sarva Atma en Inde au Kerala, ainsi que celui yoga du Cachemire. Passionnée par la culture indienne et les textes
fondateurs elle continue à s’inspirer du yoga au quotidien. Lors du voyage au Ladakh, elle aura à cœur de vous transmettre sa passion du yoga comme
art de vivre dans l’écoute et l’intériorisation. « yoga allows you to find a new kind of freedom that you may not have known even existed » de BKS Iyengar.
Le yoga permet d’accéder à une forme de liberté dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence.

Vous pouvez aller sur son blog : https://keralaswagatamyoga.wordpress.com/

Thé au gingembre :

1. Mettez 500 ml de l’eau à bouillir dans une casserole.
2. Ajoutez 4 à 5 lamelles du gingembre pelé (plus de lamelles si vous souhaitez un goût fort). Laissez mijoter le gingembre jusqu’à la couleur change à une teinte jaune.
3. Ajoutez 2 cuillères de thé noir non parfumé. Laissez mijoter le mélange au feu doux pour 2 à 3 minutes.
4. Ajoutez environ 125 ml du lait et le sucre au goût.
5. Filtrez la décoction dans les tasses et servez chaud !

Masala Chaï * :

1. Moulez ensemble 7 à 8 gousses vertes de cardamome, un bâton de cannelle, 3 à 4 clous de girofle.
2. Mettez 375 ml du lait et 125 ml de l’eau à bouillir dans une casserole.
3. Ajoutez les épices et 2 cuillères du thé noir au mélange bouillant du lait et de l’eau. Laissez mitonner toutes les saveurs au feu doux pour 3 à 4 minutes.
4. Filtrez le thé et servez chaud, parsemé de la poudre de cannelle !

Kahwa :

1. Mettez 500 ml de l’eau à bouillir avec 3 à 4 gousses vertes de cardamome et un bâton de cannelle.
2. Ajoutez 2 cuillères de thé vert et 2 à 3 brins de safran.
3. Laissez macérée tous les ingrédients pendant 5 minutes dans la casserole couverte.
4. Ajoutez les morceaux d’amande dans les tasses et versez la décoction pour le servir chaud !

* les ingrédients de cette recette sont interchangeables avec les autres épices !

Ratha Yatra, le Festival des chars à l’Odisha

Un festival annuel qui se déroule cette année le 4 juillet 2019.

Les chars peints et décorés sont tirés par des milliers de pèlerins hindous dans les rues de Puri à l’Odisha – un spectacle époustouflant – c’est le charme du Festival des chars, Ratha Yatra.

Transportant des divinités hindoues, les Rathas (chars) représentent le trajet de dieu Vishnu chez sa tante. L’idole de Vishnu quitte le temple de Jagannath, situé à Puri, avec son frère et sa sœur pour arriver au temple de Gundicha où ils s’installent pour 9 jours. Selon les folklores, les chars n’avancent pas malgré une grande force exercée par la foule des dévots. Ce n’est qu’après des cajoleries que les chars commencent leur trajet.

Chaque an les nouveaux chars en bois sont construits grâce à une participation par plus de 1200 personnes, un signe de leur dévotion. À noter, les dimensions sont identiques chaque année et aucun clou n’est utilisé pour son assemblage !

Une vague d’émotion parcourt la ville de Puri pendant cette journée. Les autres villes de l’est de l’Inde participent également à ce festival religieux. Mais, le Ratha Yatra de Puri est une scène introuvable ailleurs…

Gudi Padwa, nouvel an de l’Inde occidentale

Un tissu coloré en soie est attaché au bâton de bambou avec les feuilles du margousier et la mangue, une guirlande de fleurs jaunes et rouges et des morceaux de sucre, surmonté d’un kalash (pot) en bronze ou cuivre. Puisque ce gudi (drapeau) représente la victoire et la prospérité, il est donc hissé à une grande hauteur. Souvent placé du côté droit à l’extérieur de la maison ou par une fenêtre, le gudi écarte le mal et rapporte le bonheur. Les cortèges en tenues traditionnelles, la préparation des repas sucrés, les décorations colorées (rangoli) ne manquent pas à cette joyeuse occasion.

Entant que spécialiste de l’Inde nous proposons des voyages sur mesure pour assister à des fêtes et festival insolites…

Navratri: La fête de Déesse Durga

Navratri est une fête hindoue. Durant 9 nuits et 10 jours, la conscience des hindous évolue de l’illusion à l’éveil, tel un enfant ayant passé 9 mois dans le ventre de sa mère. Navrati se traduit littéralement par « neufs nuits ». C’est lors de cette fête que les hindous vénèrent la déesse Durga et ses 9 formes. La fête débute durant le mois d’Ashwin du calendrier lunaire. Elle est célébrée de différentes manières selon les régions. Dans le Gujarat par exemple, on peut admirer la danse traditionnelle Garba, où les femmes dansent en cercle avec des miniatures de temple sur la tête. Le dernier jour, on peut également voir l’immersion de statuettes de la déesse Durga. Cet événement a lieu après 4 jours d’adoration, correspondants aux 4 derniers jours de Navratri. De plus, les croyants respectent un carême durant cette période : la viande est interdite.

Pendant ces 9 jours, les hindous vénèrent une divinité par jour à laquelle on associe une couleur. D’après la légende, la déesse Durga a livré une bataille contre le démon Mahishasura pendant 10 jours et 9 nuits, d’où la durée des festivités. Durga est vénérée avec une ferveur ressentie nulle part ailleurs.

Projet cofinancé par l’EUROPE et Région Aquitaine

Notre projet « Création et expérimentation d’un plateau de services dédié aux échanges entre la France et l’Inde » a été retenu dans le cadre de Cap’Amorçage. Ce projet développé par Lungta, en partenariat avec plusieurs autres associations, est à vocation éducative, interculturelle et économique.

Cap’Amorçage est une association entre l’Europe et la région Aquitaine qui permet de fournir une aide financière pour des projets à vocation sociale et solidaire. En effet, l’Europe vise une croissance « intelligente, durable et inclusive ». Elle fixe également des objectifs en matière de recherche et développement, d’emploi, d’éducation, de lutte contre la pauvreté ou encore de climat. Un cadre financier pluriannuel, défini pour les 28 États membres pour 7 ans, permet de mettre en œuvre les objectifs fixés.